Récit concert autour du Brésil, baignant de samba et de bossa nova… A VOIR
Un voyageur
Une guitare
Des voix
Quelques raisons pour se laisser faire……

Sarava ? Un concert de musique brésilienne ?
Cela et bien plus que cela !
Alain, Denis et Pauline vous raconteront une histoire d’amour et de grand voyage sur les terres enchantées d’Orfeo Negro et de Vinicius de Moares, « le Blanc le plus Nègre du Brésil » !
Suivez-les, de l’Afrique au Brésil, pour retrouver les racines vagabondes de la samba et de la bossa nova, une musique du coeur qui vous fera danser, envoûtés par la magie de voix qui chantent et racontent.
Sur les images et les rythmes de Joao Gilberto, Tom Jobim, Baden Powell Vinicius Toquinho, Maria Bethânia et de tant d’autres, avec nous, vous célèbrerez l’amour et l’amitié jusqu’à la Samba finale de la bénédiction.

Décembre 1977.
Je l’aimais. J’ai monté l’escalier raide de l’immeuble rue Pairolière à
Nice. Elle ma ouvert, m’a souri, m’a fait entrer. Une alcôve à gauche, un salon au fond,
une table, le tourne•disque… Et aussitôt il y a eu cette musique, cette chanson, cette
musique, comme descendue du ciel, Tristeza nao tem fim / Felicidade sim / Tristeza nao
tem fim / felicidade Sim, comme un envoûtement, un philtre magique, et je n’y pus
rien, c’était parti, amoureux de cette voix (Vinicius de Moraes), de tette langue (le
portugais), de cette musique (celle de Tom Jobim), amoureux d’elle surtout de ce
qu’elle m’offrait de neuf, la brise dans les palmiers, cette joie de l’avoir connue et en
même temps cette tristesse de la perdre avant même que tout commence, joie et
tristesse, tout à la fois, toute l’âme, le cœur même du Brésil…

A felicidade, c’est la chanson d’Orfeo Negro,
la chanson du bonheur triste, la chanson du carnaval :
La grande illusion du carnaval
les gens travaillent toute l’année
Pour un moment de rêve,
Pour être à fantaisie
Roi, pirate ou jardinier.
Et tout s’achève le mercredi..

Ce sont les propres paroles de Vinicius de Moraes, qu’il chante avec Toquinho et Maria Creusa, dans un album mythique. Je me suis mis acheter tous les disques. il existait encore des disquaires à cette époque ; je les écoutais en boucle. Je voyais Copacabana en remontant la Promenade des Anglais ! Je rêvais de longer toute la côte du Brésil kilomètre par kilomètre, jusqu’à Belem, jusqu’aux Guyanes, jusqu’aux îles sous le vent Surtout, dans les rues, je cherchais mon amour, je voulais retrouver ses baisers perdus.

Alain DELOFFRE vit entre Marseille et Valbonne. Il est enseignant, photographe, vidéaste, auteur et metteur en scène. Grand voyageur, il s’intéresse à la question de la mémoire des lieux et aux croisements entre histoire, littérature et géographie poétique. Créateur des Productions Till the end, il a réalisé de nombreux documentaires et participé à la création de plusieurs spectacles à Marseille.
Denis GABRIEL vit à Aubagne. Il est enseignant, auteur, compositeur et interprète. Après un spectacle de reprises de Maxime le Forestier dans les années 1990, il réalise avec Laurent CABANE l’album De DuoDuo « Et le monde » en 2000, puis participe à plusieurs groupes de chansons de variétés en tant que guitariste, chanteur et batteur. Il est membre de l’ACEN depuis 2021.
Pauline DELOFFRE DUARTE vit à Cannes. Ancienne élève du conservatoire de musique
d’Antibes Juan-les-Pins, elle enseigne la musique dans un collège de la région.
Violoniste et chanteuse (soprano) de formation lyrique, elle a travaillé sous la
direction du grand ténor Albert Lance et s’intéresse depuis longtemps au répertoire
de la musique populaire brésilienne dont elle reprend les principaux standards.

